Nos besoins actuels : Croquettes gastro-intestinales pour chiens - Pâtées pour chatons

SPA de Saverne
SPA de Saverne

Paille

Paille - Arrivée au refuge le 03/02/2016 - Décédée le 28/02/2016

Paille, femelle, née en 2004

Notre douce et tendre Paille n'est plus... Elle s'est éteinte chez le vétérinaire, accompagnée par une bénévole (merci Justine) qui est restée près d'elle jusqu'au bout.

Paille était une petite mamiechat arrivée au refuge début février, après avoir reçu l'appel d'une dame nous signalant sa présence devant chez elle. Nous l'avons cherché, ramenée au refuge, mise au chaud sur des couvertures douillettes...

Son texte sur le site commençait par ces mots : "certains chats n'ont pas de chance, et Paille fait partie de ceux-là... ou alors, peut-être a-t-elle beaucoup de chance finalement d'avoir été recueillie par le refuge..." Paille, nous avons pris soin de toi, t'avons dorlotée, choyée comme nos propres chats, nous t'avons aimée, t'apportant un peu de chaleur et d'amour.

Dix ans, trois pattes, juste un minuscule bout de queue, des oreilles abîmées, un coeur fatigué, un bassin fracturé... Et pourtant, pourtant, tu étais la douceur même, une minette d'une gentillesse impressionnante, cherchant le contact, les câlins, se levant dès qu'on s'approchait de ton box malgré les efforts que cela te demandait. Paille, tu étais une perle, un amour de chat comme il y en a peu.

Nous rêvions d'un foyer douillet où tu pourrais couler des jours heureux, choyée et aimée, le plus longtemps possible. Et nous l'avions trouvé, car ce n'est pas une, mais deux familles qui s'étaient proposées pour prendre soin de toi (merci à elles). Tu devais partir ce soir rejoindre ta nouvelle famille.

Le destin est parfois bien cruel, et tu ne connaîtras pas ce bonheur. Le vétérinaire t'as revu ce vendredi, t'as trouvé bien fatiguée déjà. Tu respirais difficilement, tes poumons se remplissaient d'eau, rendant le moindre effort difficile. Tu ne mangeais presque plus, n'avais plus goût à rien.

Samedi, nous t'avons câlinée, mais tu ne ronronnais déjà quasiment plus, tu voulais juste être tranquille. Tu étais fatiguée de vivre.

Nous avons pris la terrible décision que nous détestons tant, nous t'avons amenée chez le vétérinaire pour t'aider à partir dignement.

Repose en paix petit ange, tu ne souffres plus.

  • 33 votes. Moyenne 5 sur 5.